Durant la période où elle s’est impliquée à réaliser l’hospice voulu par son défunt mari, la Baronne Pauliani, avait manifesté son intérêt pour la congrégation des Sœurs de Saint Charles dont la notoriété qu'elles avaient acquise dans les soins aux malades et aux indigents lui était parvenue.
Il va de soi qu’il lui plaisait aussi que le nom de la congrégation rappelle le titre de son mari, Baron de Saint-Charles….
En 1876, conformément au vœu de la baronne, les sœurs de la congrégation de Saint Charles prennent la direction de l'Hospice Pauliani et l'abbé Lautier est désigné Aumônier de l'œuvre.
Cependant, ce n'est qu'en 1892 qu'un décret présidentiel signé par le président Sadi Carnot autorise l'ouverture à l'hospice Pauliani d'un oratoire, à condition qu’il soit "réservé aux personnes de l'hôpital".
Il est difficile de fixer une date particulière qui marque le départ de ces religieuses de la Fondation Pauliani. On peut considérer que ce "désengagement" est entamé au début de l'année 1985, et sera effectif le 1er octobre 1992.
Durant plus d’un siècle, les Sœurs de Saint-Charles constitueront l’’âme de l’hospice Pauliani, œuvrant en permanence à l’humanisation des conditions de vie des pensionnaires.
Elles seront relayées, un temps, par les sœurs de la communauté des "filles de Jésus de Kermaria". Ces dernières quitteront la Fondation en aout 2002, date à laquelle cette page de l'histoire de la Fondation est définitivement tournée.
La Fondation aborde le XXIe siècle avec un dynamisme renouvelé, toujours animée par ces principes que les sœurs ont si bien animés "humanisation et modernisation".
Depuis l’origine, l’Hospice puis la Fondation Pauliani ont, presque sans interruption, bénéficié de la présence permanente d’un aumônier catholique.
La tradition catholique de la maison perdure et une messe est célébrée tous les jours à 10h30.
Toutefois, et de façon parfaitement œcuménique, la chapelle accueille également des concerts de musique classique ou des conférences.